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Amélioration des sols est un article du calendrier lunaire de 1831 mots…

Booster votre jardin potager bio par l’ amélioration des sols !

On peut faire absolument ce qu’on veut de la terre de n’importe quel jardin ; et si l’idéal est, bien sûr, d’avoir au départ une terre très humifère, on peut faire pousser à peu près n’importe quoi n’importe où (tant que le climat s’y prête), grâce à l’ amélioration des sols .

Votre seul vrai problème est donc d’apporter à votre terrain les amendements qui lui conviennent, en fonction de ce que vous comptez y cultiver.
Le meilleur moment pour ce faire est le début de l’hiver ; les apports auront ainsi le temps de s’incorporer au sol et d’agir jusqu’au printemps, c’est-à-dire au début des semis et des plantations.
Pour savoir quels amendements utiliser pour l’ amélioration des sols de votre cas précis, il vous faudra tenir compte, en plus du type de votre sol, de deux éléments importants : sa teneur en humus et son degré d’acidité ou d’alcalinitè.

L’importance de l’humus dans l’ amélioration des sols

L’humus est une substance organique provenant de la décomposition de matières animales et végétales telles que le fumier, le compost et les algues.
La quantité d’humus joue sur la texture du sol ; mais, en fait, on l’y trouve rarement en quantité suffisante et il vous faudra sûrement en ajouter régulièrement à la terre de votre jardin potager bio ; ce qui lui apportera en outre, les substances nutritives essentielles.
L’humus ameublit et aère les sols argileux ; il y permet donc un meilleur drainage et un meilleur enracinement. Dans les sols légers, par contre, comme il possède la propriété d’agglutiner les particules de sable en agrégats, il améliore la rétention d’eau.
On mesure la quantité d’humus contenue dans un sol à la couleur de ce dernier : plus il est clair, plus il est pauvre en matières organiques.

L’acidité et l’alcalinité dans l’ amélioration des sols

Si certaines plantes poussent mieux dans une terre plutôt acide (c’est-à-dire dans laquelle le calcaire a été neutralisé), il en est d’autres qui ne se développent bien que dans une terre légèrement alcaline (contenant du calcaire actif).
La majorité des fruits et légumes, toutefois, préfère un sol neutre ou très légèrement acide.
A part ceux reposant sur une couche calcaire, les sols cultivés ont plutôt tendance à s’acidifier : les organismes du sol transforment, en effet, le fumier, le compost et les déchets de récoltes en substances acides. L’apport d’engrais peut également augmenter l’acidité.
Le degré d’acidité ou d’alcalinité d’une substance se définit par ce qu’on appelle son pH.
A ce qui est neutre correspond un pH de 7 : au-dessous de 7, c’est acide ; au-dessus, c’est alcalin.
Pour mesurer le pH de votre sol et, donc, connaître son degré d’acidité, vous pouvez utiliser, soit un appareil électrique spécialement conçu pour cela (le ph-mètre), soit des réactions chimiques.

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Amélioration des sols : le traitement des sols trop acides

L’acidité excessive d’un terrain peut être corrigée par un apport de chaux.
On trouve dans le commerce, soit de la chaux hydratée, soit du calcaire (c’est pour environ 80%, du carbonate de chaux) broyé.
La chaux hydratée, qui est très corrosive, doit être utilisée avec précaution. Elle ne doit jamais être répandue sur les plantes qu’elle brûlerait.
Par contre, elle agit rapidement. Le calcaire broyé agit, lui, très lentement, mais il est préférable, du fait qu’il permet un développement progressif des organismes utiles à la terre et évite ainsi un épuisement rapide des matières organiques.
N’employez jamais de chaux vive (ou alors, avant de l’enfouir dans la terre, disposez-la en tas espacés de 7 à 8 m et laissez-la s’éteindre 2 à 3 semaines) dans l’ amélioration des sols .
D’une façon générale, il vaut mieux échelonner une série d’apports de petites quantités de chaux que de faire une seule application massive. Répandez la chaux sur la surface du sol, de façon à ce que la pluie la fasse lentement pénétrer dans la terre.
Sachez, à ce propos, qu’à la longue, elle aura tendance à être, non seulement consommée par les plantes, mais aussi entraîné par les eaux d’infiltration qui l’élimineront progressivement.
Il faut donc  en renouveler périodiquement l’application : tous les 3, 4 ou 5 ans, sauf pour les terres humifères où on applique de toutes petites doses tous les 1 ou 2 ans.
La chaux entraînant un dégagement d’ammoniaque et risquant, par là, d’appauvrir le fumier, il faut à tout prix respecter un délai de 1 ou 2 mois entre le chaulage et le fumage.
Pour ceux qui malheureusement utilisent des engrais chimiques, il est impératif de ne jamais procéder à un apport de sulfate d’ammoniaque, de nitrate de soude ou d’ammonitrate en même temps qu’à un chaulage.

 

L’amendement des sols alcalins

Le meilleur moyen pour réduire le pH d’un sol alcalin est d’y ajouter du fumier, du compost ou de la tourbe.
Un sol alcalin est, en effet, souvent pauvre en ces matières organiques qui provoquent, à long terme, une diminution du pH du milieu.
Une autre solution consiste à le traiter à la fleur de soufre, à raison de 1kg par m2.

 

Amélioration des sols : quel est le type de sol de votre jardin ?

Il existe trois types principaux de sols : argileux, humifères et sableux.
De plus, le fait qu’un sol soit calcaire ou non lui confère des caractéristiques particulières.
La façon la plus simple de déterminer le type de votre terre est d’en prendre une poignée et de l’examiner :

  • une terre argileuse est très collante lorsqu’elle est mouillée, elle durcit par temps secs ;
  • une terre humifère est malléable lorsqu’elle est humide, mais elle ne colle pas ; sèche, elle s’effrite facilement ;
  • une terre sableuse coule entre les doigts si elle est sèche, elle reste toujours fluide, même humide ;
  • quant à la terre calcaire, sa consistance varie en fonction de la proportion de calcaire qu’elle contient (elle peut être collante, malléable ou fluide).

 

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Amélioration des sols : les sols argileux

Une terre argileuse est lourde et difficile à travailler. Il est pratiquement impossible de la bêcher après qu’il ait plu.
Par contre, elles est très riche en éléments nutritifs et peut donner d’excellentes récoltes si elle est bien cultivée ; en particulier si on lui apporte les amendements qui l’ameubliront.
Un bêchage en deux temps est recommandé. Commencez par chauler, afin de séparer les particules ; faites-le de préférence en septembre, au moment d’un premier bêchage.
Deux mois plus tard, fumez pour aérer ; puis incorporez, si nécessaire, un peu de sable. Ne travaillez jamais une terre argileuse si elle colle à vos bottes : vous n’obtiendriez qu’une terre dure qui se fissurerait en séchant.
L’automne (avant novembre) est la saison idéale pour le deuxième  bêchage, car la terre est humide sans coller aux pieds, et facile à retourner.
Creusez une jauge de 25 cm de profondeur et incorporez, dans le fond, une bonne quantité de compost, de fumier ou de tourbe.

Attention : Si vous ajoutez des engrais, veillez à ce qu’ils ne soient pas trop acides ; ils annihileraient les effets de la chaux et provoqueraient l’agglomération des particules.

 

Amélioration des sols : les sols humifères

Les terres humifères (riches en humus) ont la particularité d’être bien drainées, aérées, et de conserver leur humidité.
Elles n’ont donc tendance, ni à se dessécher, comme le sable, ni à retenir les poches d’eau, comme la terre argileuse.
Cela ne veut pas dire pour autant qu’elles n’aient pas besoin d’être travaillées.
Si elles contiennent de l’argile par exemple, elles auront tendance à devenir compactes et ne resteront meubles que si elles reçoivent des apports réguliers d’amendements calcaires.
Bien cultivées, elles donneront des fruits et des légumes magnifiques.

Amélioration des sols : les sols sableux

Une terre sableuse est faite de particules grossières, même parfois très grossières, comme le gravillon.
C’est une terre qui laisse filtrer l’eau et retient mal les éléments nutritifs. La seule façon de pallier ce type d’inconvénients est d’y incorporer une quantité importante de mat!ères organiques bien décomposées, qui lui fourniront l’humus nécessaire à l’agglomération de ses particules.
Le chaulage facilitera également cette agglomération.
Les engrais verts (c’est-à-dire les plantes fertilisantes à végétation rapide, telles que la moutarde ou le colza, que l’on enfouit dans le sol) peuvent aussi contribuer à en ralentir le drainage.
Ce type de sol, qui ne colle pas et ne durcit pas, n’a donc pas besoin, comme les terres argileuses, d’être préparé à une époque bien précise de l’année.
Mais que cela ne devienne pas un prétexte pour ne pas faire ces travaux !
Deux bêchages successifs (automne et printemps) seraient même bénéfiques. Creusez une jauge de 30cm de profondeur la première fois et de 10 à 15 cm la deuxième.
Mettez, la deuxième fois, le compost dans le fond, de façon à ce que l’eau soit retenue au niveau des racines des plantes.
Utilisez également des engrais biologiques, à petites doses successives.
Pendant l’été, répandez un peu de compost ou de tourbe (ou bien l’herbe que vous avez coupée en tondant votre pelouse) sur la terre, afin de freiner l’évaporation de l’eau.
Binez également de façon à avoir constamment une fine couche meuble et friable en surface.

 

Amélioration des sols : terrains calcaires ou non calcaires

Une terre calcaire est une terre fine, meuble, poreuse et à pH élevé. Ses constituants organiques disparaissent donc très rapidement, emportés par les eaux de pluie.
Trop alcaline, une terre est pauvre ; et il n’y pousse pas grand chose si on ne lui ajoute pas de fumure organique.
Utilisé en quantités importantes, le fumier permet, en effet, à la terre calcaire même la plus pauvre de retenir l’eau et, donc, de mieux conserver ses éléments nutritifs.
Les amendements organiques sont fortement recommandés dans l’ amélioration des sols .
Une terre qui  contient ces quatre éléments principaux (argile, humus, sable et calcaire) en proportions harmonieuses est dite « franche ». C’est, bien sûr, une terre excellente.
D’une façon générale, il faut savoir que les sols siliceux ou argileux peuvent être calcaires (ils requièrent alors des amendements organiques) et que les sols calcaires, souvent pierreux, ne conviennent ni aux légumes-racines ni à certains arbres fruitiers. Notons aussi que, tout comme un sol humifère acide à pH inférieur à 5, un sol calcaire à pH 8 est difficilement améliorable.

Alors maintenant grâce à l’équipe du calendrier lunaire, vous connaissez bien mieux la terre de votre jardin potager bio grâce à cet article sur l’ amélioration des sols .

Une petite vidéo de Lydia et Claude Bourguignon sur la mort des sols = la mort de l’homme !

Voyons maintenant comment tout simplement améliorer la terre de votre jardin potager bio avec des amendements spécifiques à votre sol.

Sinon, avant de planter votre arbre fruitier : améliorez votre terre afin d’obtenir de meilleurs résultats. Votre arbre fruitier vous le rendra au centuple !
Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, lisez cet article : Quelle terre pour mon arbre fruitier ?

Si vous désirez comprendre et vous prémunir du gel dans votre potager et ainsi préserver vos cultures durant l’hiver, consultez l’article :  » Se prémunir contre le gel « 

L’équipe du calendrier lunaire vous guide pas à pas…

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