Comment insensibiliser par le magnétisme et obtenir l’insensibilité magnétique ?
Le magnétisme a de multiples propriétés, parmi celles-ci il peut rendre inopérante la sensibilité ; la refouler au loin, dans d’autres cas il peut paralyse la fonction du système nerveux de manière à la rendre nulle ; grâce au magnétisme on peut donc créer la sensation d’insensibilité.
Il faut l’emploi de la volonté ; il est nécessaire que vous projetiez sur la partie que vous voulez rendre insensible une plus grande quantité de force, et que cette émission soit soutenue par l’intention qui vous fait agir.
L’insensibilité ainsi obtenue peut durer longtemps ; le réveil même, si vous voulez, ne la, détruit pas, et vous pouvez enfoncer des épingles profondément dans les chairs ; le magnétisé, aussi surpris que vous, les voit et ne sent rien.
Notez bien que rien ne parait changé dans l’organisme du magnétisé : le pouls est régulier, il n’augmente ni ne diminue ; la chaleur est naturelle dans les parties rendues insensibles, la flexibilité des muscles est la même, et n’offre aucune différence apparente de l’état ordinaire.
Cet article est réservé aux membres V.I.P PSYCHOLOGIE ET SPIRITUALITÉ ainsi que MAGNÉTISME ET SOINS ENERGÉTIQUES ayant acheté le livre numérique « Le magnétisme et l’utilisation des énergies ».
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Vous voyez que nos grands physiologistes ne connaissent point la vie, et, croyez-le, je ne touche ici que les plus petits faits produits par le magnétisme. Il annonce une si grande révolution dans les sciences, il confondra tant de grands esprits, qu’il faut être sobre de merveilles. Seulement, il faut constater chaque fait, et les laisser se produire en grand nombre ; le temps les fera adopter.
Pour obtenir l’insensibilité, il faut une certaine résolution, une volonté énergique ; si la peur vous prend lorsque l’instrument tranchant est dans les chairs, l’individu peut tout à coup sentir. Voici un fait récent propre à fixer votre jugement ; vous allez reconnaître pourquoi l’individu opéré a pourtant senti lorsqu’on faisait la suture : la faute en est à coup sur au magnétiseur, qui n’avait rempli qu’à moitié les conditions qui assurent le succès. C’est un cas d’amputation ; je l’extrais du Dundee Warder.
Au siècle dernier des amputations ont été réalisés grâce au magnétisme, en voici un récit :
« L’opération fut faite, au mois de mars 1845, à Alyth, en Ecosse, par le docteur Fenton, aidé de plusieurs médecins, sur un jeune homme âgé de dix-huit ans, qu’une tumeur blanche retenait couché depuis deux ans et demi. L’enflure ayant beaucoup augmenté, le docteur Fenton fut d’avis d’amputer la jambe, et aussi de magnétiser son malade, afin de s’assurer jusqu’à quel point on pourrait, en pareil cas, empêcher la douleur. Le 25 janvier, donc, on magnétisa la première fois le malade, et il le fut presque tous les jours depuis.
Lundi 24 mars, l’opération ayant été faite, on eut la preuve des bienfaisants résultats du magnétisme.
Pendant l’amputation le malade ne donna aucun signe de douleur ; il était assis dans un état de tranquillité parfaite, mais quand les médecins firent la ligature des artères, il poussa un faible cri, ce qui a pu arriver de ce que, n’ayant été magnétisé que pendant quelques minutes, le sommeil ne fut pas assez profond ; si pendant toute l’opération on eût continué de le magnétiser, il est probable qu’il n’aurait pas crié.
L’opération, qui dura une demi-heure, fait honneur à l’habileté de MM. les docteurs Fenton et Scirton de Blairgowrie. Le jeune homme, soigné pendant toute sa maladie avec une extrême bonté et générosité par le docteur Fenton, jouit à présent d’un sommeil paisible pendant la nuit, et promet une prompte guérison.
Ayez soin de réveiller le dormeur aussitôt l’opération terminée.
Une seule opération, jusqu’ici, a été funeste, l’ablation d’un sein cancéreux ; la malade est morte, non pendant l’opération, mais quelques jours après : cependant elle n’avait point senti.
Peut-être le sommeil magnétique avait-il été trop longtemps prolongé, peut-être aussi était-il trop tard : car, dans ces affreuses maladies, le sang est souvent corrompu, et alors l’opération retarde seulement une fin devenue inévitable.
Il est bien rare que l’on n’abuse pas de cet état d’insensibilité : c’est un si bon moyen de conviction !
Il détruit bien mieux que la lucidité toute espèce d’objection.
Mais souvent je n’ai pu empêcher de plaindre ces nouveaux martyrs car, s’ils ne souffrent point endormis, les chairs confuses, brûlées ou meurtries par des expériences de pure curiosité, sont douloureuses en état de veille, et ne reviennent à l’état primitif qu’en parcourant la période inflammatoire des plaies ou des contusions ordinaires. »
Vous pouvez donc, dans un grand nombre de cas, anéantir toute sensibilité, frapper d’inertie toute la surface du corps, et faire pénétrer profondément dans les chairs une force qui annihile, toute sensibilité.
Quel singulier phénomène !
Combien il est digne d’examen !
Combien de recherches ne devraient-elles pas être faites pour connaître le mécanisme d’un si prodigieux changement, d’une altération si profonde des lois de la vie !
Ne croyez pas qu’il y ait destruction de quoi que ce soit.
Non ; vous avez repoussé, refoulé au loin le principe qui donne la sensibilité à toutes les parties ; mais il n’est pas anéanti ; il reparaît lorsque vous vous retirez.
Vous pouvez envahir la place, empêcher que rien n’en sorte, et tenir l’âme assiégée un certain temps.
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