Sélectionner une page

Le compost de broussailles est un compost « vert », composé exclusivement d’éléments ligneux et en aucun cas, vous ne devez utiliser d’éléments résineux.

On emploiera uniquement des végétaux « vivants » provenant de talus tels arbres et arbustes : prunelles ; fruitiers, épineux, vignes, ronces ainsi que des plantes aromatiques.

calendrier lunaire compost de broussailles

Une fois ces branches et ces broussailles récoltées, broyez-les en respectant le diamètre maximal toléré par votre machine si vous en utilisez une (ce qui simplifie bien la vie et vous fait gagner un temps précieux).
Avec les broyeurs disponibles aujourd’hui, les végétaux étant plus finement broyés, le travail du compost s’en trouve facilité.

Lorsque le broyage est terminé, il est recommandé, mais non obligatoire, d’avoir une masse importante de végétaux broyés afin que le mécanisme de transformation soit optimal.
On entreprend alors le trempage. Mais alors là attention.
Ne jamais mettre au trempage des éléments broyés de plus de 48 heures.
Une fois tous les éléments préparés, on transporte toute la récolte à l’aire de trempage préalablement arrangée.

Toutes les broussailles ainsi broyées seront versées dans le bac prévu à cet effet.
On rempli d’eau jusqu’à recouvrir toute la masse ainsi déposée.
Ce principe vaut pour tous les composts.
Toute la masse doit être recouverte.
Il faut que tout l’ensemble trempe sans être serré pendant 24 heures.

L’idéal est d’effectuer cette opération de trempage, le matin, au moment où le soleil commence à donner ses rayons bénéfiques chauffants, surtout en hiver.
Les végétaux broyés prennent alors tous les bienfaits de la chaleur solaire nécessaire qui permet au futur compost de préparer son bouillon de culture.
Toute la nuit, les bienfaits de la lune vont continuer le perfectionnement du futur compost de broussailles .

Le compost de broussailles traverse ainsi en 24 heures tous les aspects climatiques préparant ainsi le futur rôle du compost et cela uniquement dans le but d’éviter une décomposition accélérée.

Nous verrons dans un autre article, que pour les éléments morts, un trempage plus long sera nécessaire ; car ne l’oublions pas il faut une journée entière à une masse vivante ligneuse pour se gorger d’eau et pas plus.
Si le temps de trempage était plus long, la pourriture s’activerait et les minéraux fixés s’échapperaient ou pire seraient détruits.

Le lendemain, sortez en tas, hors des bacs, les végétaux imprégnés d’eau jusqu’à saturation.
Placez ainsi les végétaux sur un terre-plein formé de terre battue avec une légère inclinaison permettant ainsi au surplus d’eau de s’évacuer.
L’eau imprégnée dans le bois, sera la base de la formation du compost.

Le tas ainsi formé restera en place durant 3 lunes.
Il est nécessaire qu’il y ait l’une des deux phases lunaires : nouvelle ou pleine lune ainsi qu’une lune montante et une lune descendante (voir le calendrier lunaire mensuel pour cela).
Ce décompte de lunes nous donne un total de 21 jours.
Ces 21 jours seront comptés depuis le moment où le tas est définitivement terminé. Je m’explique. On peut ajouter plusieurs trempages au même tas. La seule condition pour qu’il y ait un compostage idéal reste dans la grosseur du tas. Il ne devra pas être inférieur à 5 mètres cubes. L’idéal serait de faire plusieurs tas de 5 mètres cubes. D’ailleurs je ferais remarquer que certains bacs retrouvés dans certaines commanderies ou abbayes ne peuvent recevoir qu’une quantité de végétaux formant un tas de ce volume.

La suite…

Le 21ème jour étant arrivé on prépare la mise en compostage définitive. Le tas est alors aéré, c’est-à-dire que l’on doit ouvrir avec une fourche la masse mise ainsi en compostage. On voit alors s’échapper de la vapeur d’eau à outrance. Il ne faut pas oublier que la chaleur interne du tas varie entre 60 à 70 degrés centigrades.

Le tas de compostage sera établi de la façon suivante : une longueur de 2,25 mètres sur une hauteur de 1, 50 mètres.  il est facile de voir un triangle ayant une base de 2,20m et une hauteur de 1,60m. Nous verrons que pour d’autres compostages le triangle sera aussi utilisé, mais que pour certains d’autres volumes seront employés avec comme surface le trapèze. D’autres demanderont des cheminées d’aération mais n’anticipons pas et ne brouillons pas les cartes.

Cette méthode de placement en volume triangulaire est donnée aussi dans certains traités d’agriculture du XVI ème siècle. On le trouve aussi dans le traité de Mathématiques d’Amédée d’Auberive au XI lème siècle. On remarquera encore que dans certaines régions de France, le fumier est aussi mis dans cette forme quelques temps avant de l’épandre dans les champs, dont il doit bien y avoir un principe fondamental qui se passe pour que ce système, qui n’est pas une invention, soit si bien utilisé.

Le tas sera alors mis en cette forme, mais pas sur place, on changera de lieu à la fourche ce qui l’aérera une nouvelle fois. Une fois le tas terminé il est nécessaire de le recouvrir de terre ou de sable, enfin de ce que l’on veut, pourvu qu’il n’y ait rien de végétal ou d’animal.

Ne jamais tasser le tas ainsi construit, même avec la fouche. Ne pas le battre non plus, laisser bien les éléments tels qu’ils sont tombés.

Le tas terminé et recouvert, on lui mettra une nouvelle couche, mais de branchages ou de sarments de vignes. Surtout ne JAMAIS le recouvrir de bache en plastique. Les aiguilles de pin font très bien l’affaire si l’on en trouve, tout comme des résidus de forêts. Encore une précaution à prendre, ces branchages, résidus de plantes ne pourront en aucun cas servir à faire ce genre de compost.

Ainsi terminé notre volume triangulaire va commencer son oeuvre génératrice et durant 90 jours minimum, on le laissera tel quel, tranquille, il va se transformer. Les micro-organismes, les bactéries, les champignons, enfin toute la faune et la flore va se mettre en action et se développer avec équilibre mais aussi avec grande générosité.

Après les 90 jours de travail, le compost, l’HUMUS VIVANT est prêt à l’emploi.

Si l’on fait des semis on procèdera comme un semis normal, soit en ligne, soit à la volée. On recouvrira ensuite d’une couche de compost de broussailles variant entre 5 et 7 centimètres.

Si l’on fait des plantations en place on épandra d’abord la couche de compost de broussailles puis, à distance voulue on fera un trou. Mais encore une précaution, les racines ne devront jamais être en contact avec le compost de broussailles . On plantera donc dans la terre et l’on recouvrira le trou de terre puis de compost de broussailles.

Période sans désaisonnement :
— Après une récolte, il se peut que l’on veuille faire de nouvelles plantations
— Après une récolte ou une année, il se peut que l’on «oublie» de faire du compost de broussailles .
Qu’à cela ne tienne. Surtout ne pas enlever la masse de compost, mais ouvrir des sillons ou faire des trous jusqu’au sol. Là alors faire les semis en ligne et les plantations de mise en place comme indiqué ci-dessus. Le compost agira encore.

IMPORTANT

Toutes les plantes, même les semis, quoique l’on puisse croire que non, traversent la couche de compost.
Ne jamais arroser, ni avant, ni pendant, ni après, cela vaut pour TOUS les composts. Seule l’eau du ciel, eau non minéralisée est bénéfique pour le compost.

Toutefois nous verrons que dans certains composts transformés en terreau un arrosage sera nécessaire, mais nous ne serons plus dans le domaine des composts.

Un livre, une merveille…
Cliquez sur l’image ci-dessous pour le découvrir !

Votre sorcière bien-aimée du calendrier lunaire vous remercie d’avoir consulté son article sur le compost de broussailles ; n’hésitez pas à le partager !

error: Alert: Contenu protégé !!