Les araignées font partie intégrante d’un espace écologique et, malgré leur mauvaise réputation, sont de véritables alliées du jardinier.
Elles ont mauvaise réputation et c’est bien malgré elles, car celles de nos régions (en France) ne sont pas dangereuses pour nous et restent au contraire de précieuses alliées du jardinier.
Ces dentellières avalent de nombreux insectes volants, du moucheron à la guêpe en passant par les moustiques, mouches, pucerons ailés et autres indésirables.
Quelques-unes s’attaquent aux chenilles et larves diverses qu’elles trouvent dans la végétation.
Elles participent également au maintien d’un équilibre dans les populations de papillons et insectes auxiliaires.
Les oiseaux et chauve-souris, leurs prédateurs, contribuent à leur tour à ce qu’elles ne pullulent pas.
Ils en font un festin au début du printemps quand la nourriture n’est pas encore abondante, puis en été et jusqu’en fin d’automne.
Tout ceci est l’équilibre de nos écosystèmes… Ne les perturbons pas et essayons au contraire de favoriser le maintien de cet équilibre précaire.
Un exemple d’araignée de jardin : les épeires. Elles sont très jolies, avec leur robe tachetée. Elles refont leur toile chaque jour et ne vivent qu’une saison, le temps de se reproduire.
Comment accueillir les araignées au jardin potager bio ?
Les araignées n’ont pas de préférence pour tisser leur toile en été, elles peuvent aussi bien l’installer entre deux branches qu’entre deux poteaux de pergola ou près d’une gouttière. Mais elles s’arrangent toujours pour être sur le passage du vol des insectes. Pendant la belle saison, évitez de casser leurs toiles dans la journée, surtout quand elles sont occupées par leur propriétaire ! Offrez-leur des plantes grimpantes dans lesquelles elles chassent et se cachent. En hiver, elles occupent des trous de murs, le dessous des auvents et des toits, les cabanons de jardin. Évitez les nettoyages intempestifs à cette saison et les insecticides.