Technique ancestrale très efficace pour la production des fruits sans traitement phytosanitaire, l’ ensachage des fruits est simple à adopter pour un jardinier amateur.
Rien de plus frustrant que de laisser mûrir de superbes pommes et que de s’apercevoir en les coupant, qu’un petit ver les habite sereinement.
Pour éviter ces désagréments, ensachez vos fruits.
Simple mais oubliée, cette méthode évite des traitements phytosanitaires polluants pour nos jardins et protège les fruits des insectes piqueurs comme les guêpes, les carpocapses… mais aussi des propagations de maladies, comme la tavelure.
Munissez-vous de sacs en papier kraft, que vous trouverez dans les jardineries si le besoin s’en fait sentir . Préférez ceux de couleur marron, aux versions blanchies, ils résistent mieux aux intempéries.
Des trous au fond laissent s’écouler l’eau de pluie.
Prévoyez des élastiques assez larges pour passer autour du fruit, sans risquer de le faire tomber.
Préformez vos sacs à l’aide d’une bouteille de soda, en positionnant l’élastique autour du goulot.
L’ ensachage des fruits dans le verger
Attendez le mois de mai ou juin, après la chute naturelle des fruits en trop, puis l’éclaircissage. Conservez le fruit central du bouquet sur la branche, pour les pommes.
Pour les poires, conservez le fruit le plus sain, qu’il soit au centre ou non.
Il a alors la taille d’une noix.
Placez le sachet sur le fruit et maintenez- le en place avec l’élastique autour de la queue.
Cette technique est valable pour les pommes et les poires.
Faites de même pour les pêches, un mois avant leur maturité, en fixant le sachet autour de la branche, le pédoncule étant inexistant.
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