Si vous êtes de ceux qui regrettent de ne pas pouvoir disposer d’une place suffisante dans leur jardin pour faire des cultures, sachez qu’il existe une solution de rechange : la culture en conteneurs ; cette forme de culture s’adresse également à tous ceux qui habitent en ville et n’ont pas de jardin du tout. Jardinière, pot, conteneur suspendu ou mural… étudions cela de plus prêt !
Vous serez sans doute surpris de voir le nombre de fruits, de légumes et d’herbes aromatiques qui peuvent pousser en conteneurs, à l’intérieur ou à l’extérieur, dans un patio, sur une terrasse, sur le rebord d’une fenêtre, ou dans une arrière-cour. Avec la culture en conteneurs, vous satisferez vos goûts pour les activités de jardinage et vous développerez votre imagination car, pour les activités de jardinage, s’il existe un grand choix de conteneurs traditionnels, comme les pots à fleurs et les jardinières, vous pourrez également avoir recours à toutes sortes de récipients, allant du tonnelet spécial pour fraisiers aux conteneurs improvisés plus insolites tels qu’un landau hors d’usage, une brouette ou pourquoi pas, un vieux pneu d’automobile (pour les fleurs décoratives seulement).
Pour ce genre de culture, la variété des espèces est plus importante que le rendement à proprement parler. Quelques plants devraient suffire pour vous donner une récolte utile. C’est particulièrement vrai pour les herbes aromatiques que l’on utilise en petites quantités en général. Mais il existe aussi un grand nombre de fruits et de légumes appropriés à cette culture.
Même si vous avez un jardin, il est peut-être intéressant pour vous de cultiver au moins quelques espèces en conteneurs : elles prennent moins de place et sont plus faciles à désherber, l’espace étant clos ; elles ne risquent pas non plus d’être gênées par les racines d’herbes, d’arbres et de cultures voisines. En outre, chaque plante ayant son propre conteneur, il y a de ce fait moins de risque de maladies ou de parasites. Il est plus facile également de la protéger, grâce à des filets par exemple, contre les chats et les oiseaux, ou par des sacs en plastique, contre le froid.
L’un des principaux avantages de cette forme de culture est la mobilité des conteneurs : ainsi vous pourrez déplacer vos plantations en suivant le soleil, tout au long de la journée ; vous pourrez également les mettre à l’abri, sous la serre ou dans votre maison, chaque fois que cela est nécessaire. Vous comprenez pourquoi un conteneur monté sur roues est particulièrement utile ! Il en existe de jolis modèles dans le commerce ; mais vous pouvez très bien en fabriquer vous- même, par exemple avec un châssis de vieux landau ou un chariot d’enfant, ou même avec une simple caisse que vous monterez sur roues.
Pour faire débuter vos cultures, vous pouvez, soit faire vos propres semis avec des graines, soit acheter des jeunes plants chez le pépiniériste. Or si vous ne disposez pas de beaucoup de place, mieux vaut ne pas trop en utiliser pour des semis, d’où l’intérêt des plants !
Les conteneurs d’intérieur
Si vous avez un rebord de fenêtre intérieur, vous pouvez y mettre des pots, ce qui permettra à vos plantations de bénéficier du soleil. Nombre de plantes aiment la chaleur et le soleil ; mais il faudra malgré tout prévoir un rideau léger ou un écran quelconque pour les jours de grande chaleur car elles ne supportent pas les rayons de soleil trop intenses. Épargnez-leur également les courants d’air, qu’ils soient chauds ou froids.
Si vous n’avez aucun rebord de fenêtre, ni à l’intérieur ni à l’extérieur, vous avez toujours la ressource d’installer une petite table devant votre fenêtre et de poser vos conteneurs dessus ; vous pouvez aussi fixer des tablettes en verre, ce qui présente l’avantage éventuellement de cacher une vilaine vue ; ou encore vous pouvez placer un baquet au-dessous de la fenêtre, avec un plateau de récupération des eaux, pour constituer une sorte de jardinière intérieure.
Cache pot en forme de seau en bois
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vélo porte-plantes –
intérieur ou extérieur
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Cache pot – pot de fleur rectangulaire en bois
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Les conteneurs suspendus
Ces conteneurs permettent d’utiliser au mieux un petit espace et sont très décoratifs, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur : on en trouve de toutes sortes dans le commerce.
Pour arroser vos plantes, plongez une fois par semaine les conteneurs dans un bac d’eau et une fois que le compost aura absorbé une bonne quantité d’eau, laissez-le s’égoutter au-dessus d’un seau ou d’un autre récipient. Vous pouvez également utiliser des pots en plastique, avec une soucoupe de récupération que vous remplirez d’eau : le compost pourra alors puiser l’eau dont il a besoin ; mais surtout, n’oubliez pas de remplir régulièrement la soucoupe… !
Une autre solution consiste à suspendre un panier en fils de fer ou en plastique, de 30 cm de diamètre ; on en trouve dans toutes les bonnes jardineries. Leur dimension est adaptée à un grand nombre de légumes, notamment les tomates cerises et les concombres miniatures. Tapissez l’intérieur de ce panier avec de la sphaigne ou mousse des marais, puis remplissez-le de terre fibreuse que vous tasserez bien. Une feuille de plastique peut remplacer la mousse et, dans ce cas, remplissez le pot de compost à la place de la terre. La sphaigne ou le plastique servent à maintenir l’humidité et doivent donc être suffisamment résistants pour ne laisser passer ni l’eau, ni la terre, ni le compost. Utilisez des crochets solides et des fils de fer doubles pour suspendre votre conteneur car il sera très lourd une fois rempli.
S’il s’agit de jeunes plants dans des pots de tourbe, détrempez-les bien avant de les mettre en conteneurs, et mettez du compost autour pour les caler.
Contre les murs, utilisez des conteneurs à dos plat. Ces modèles, que l’on trouve dans le commerce, possèdent un ou plusieurs trous par lesquels passent une chaîne ou un fil de fer permettant de les suspendre contre un mur. Il existe aussi des porte-pots en fils de fer munis d’un fond pour recueillir l’eau d’arrosage.
Les supports verticaux
Si vous disposez de peu de place, les plantes grimpantes sont une excellente solution. Leur production peut même être deux fois supérieure à celle des variétés en buisson. Ces plantes peuvent être conduites sur des piquets, des trépieds, des cadres en bois ou en métal, ou des grillages (les grillages plastifiés sont les plus résistants). Attention, si vous vivez sous un climat chaud, n’utilisez pas de support en métal car il brûlerait les plantes.
Les haricots à rames décoreront agréablement un rebord de fenêtre (intérieur ou extérieur) mais empêcheront la lumière de passer et plongeront votre pièce dans une certaine pénombre. Plantez-les dans un grand bac, avec des fils en guise de tuteurs
Les jardins suspendus
A l’extérieur, les cultures des plantes grimpantes permettent aussi d’utiliser l’espace vertical au maximum : par exemple, un mur ou une clôture de 1,80 m de haut et de 6 m de long représente une superficie cultivable de 40 m2, c’est-à-dire la superficie d’un petit potager. Pour ces jardins suspendus, la meilleure solution est d’utiliser la bordure de terre qui se trouve au pied de la clôture ou du mur sur lequel grimperont les plantes. Ayez soin néanmoins de ne pas épuiser la terre et n’oubliez pas que lors que les plantes disposent d’un espace limité, elles ont d’autant plus besoin d’eau et d’éléments nutritifs. Vous pouvez également mettre vos cultures dans des pots, ou tout autre conteneur, que vous alignerez au pied du mur ou de la clôture.
Comment choisir et utiliser au mieux les pots
Avant tout, vous avez à faire votre choix entre les pots traditionnels en terre cuite et les pots en plastique. Un des avantages des pots en plastique est leur solidité ; de plus, ils se nettoient plus facilement et enfin, ils nécessitent un arrosage moins abondant puisque le plastique n’est pas poreux, contrairement à la terre cuite. Mais par contre, ils présentent l’inconvénient de ne pas absorber le trop plein d’eau et celui de se renverser aisément car ils sont légers. Inversement, dans des pots en terre cuite, vos plantations risquent moins de baigner dans l’eau car la terre cuite absorbe toujours le trop plein de liquide, conservant juste l’humidité suffisante et nécessaire; ils sont aussi beaucoup plus lourds, d’où leur grande stabilité. Mais ces pots ont l’inconvénient d’être moins faciles à nettoyer et plus fragiles.
Le diamètre des pots varie entre 3,5 et 45 cm ; leur profondeur est à peu près égale à leur diamètre. Il existe aussi des modèles très profonds comme le pot provençal, conçu pour les plantes à longues racines.
Ils peuvent être utilisés indéfiniment à condition d’être soigneusement nettoyés avant chaque plantation pour éviter la prolifération des microbes : pour cela, plongez-les dans de l’eau bouillante et brossez-les (il existe des brosses spéciales de la dimension des pots). Toutefois, il n’est pas nécessaire de les stériliser sauf si vous y mettez des plantes très coûteuses, si vous faites beaucoup de semis ou encore si certaines de vos plantations ont été atteintes par une maladie ou un parasite.
Petits pots en osier
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Conseils pour la préparation des divers conteneurs
Tous les conteneurs doivent être dotés d’un bon système de drainage, sauf éventuellement dans les cas où ils sont remplis d’un compost totalement dépourvu de terre, tel que la tourbe. La terre doit être également bien aérée sinon elle devient acide et la plante meurt car ses racines manquent d’oxygène.
Pour éviter ce genre d’incident et obtenir de bons résultats, suivez les indications que je vous donne ci-après, point par point :
- Si vous avez un petit conteneur sans système de drainage, percez quatre ou cinq petits trous de 5 mm de diamètre dans le fond. S’il s’agit d’un grand conteneur, percez-y des trous de 1,2 cm de diamètre, espacés de 12,5 cm, le long d ’une diagonale. Le drainage sera ainsi possible car l’eau d’arrosage pourra traverser la couche de compost de haut en bas et aspirer l’air au passage.
- Préparez ensuite la couche de drainage. Celle-ci peut se composer de divers matériaux : débris de terre cuite ou de faïence, cailloux, mâchefer propre ou charbon de bois (procurez-vous du charbon de bois pour barbecue qui est facile à trouver et relativement bon marché).
Toutefois, avant de disposer ces petits éléments dans le conteneur, placez d’abord sur les trous de drainage de gros morceaux de terre cuite ou de faïence, de forme convexe : ainsi les trous ne se boucheront pas et favoriseront un bon écoulement de l’eau. Ensuite seulement, étalez la couche de matériaux plus petits qui permettront de maintenir et de doser l’humidité. - Recouvrez cette couche de drainage d’une autre couche de sphaigne, de feuilles décomposées ou de tourbe fibreuse, de 2,5 cm d’épaisseur environ. Cette couche a pour rôle de conserver l’humidité et aussi d’empêcher le compost de boucher les trous de drainage.
Mais, si vous voulez lester un pot trop léger ou trop haut, utilisez un matériau plus lourd que le compost, par exemple des mottes d’herbe mélangées à de la terre, et ensuite remplissez le reste du pot avec le compost.
N’oubliez pas de mettre sous votre conteneur une soucoupe ou un récipient quelconque, destiné à recueillir l’excès d’eau d’arrosage. Puis vous pouvez ensuite dissimuler vos pots dans des cache-pots plus décoratifs tels que des
potiches ou des jardinières ou simplement des fausses jardinières comportant un fond perforé pour y loger les pots, un panneau frontal, et deux panneaux latéraux. En plaçant chacun de vos pots à l’intérieur d’un autre pot plus grand, vous pouvez maintenir, en permanence l’humidité nécessaire : pour cela, glissez entre les parois un matériau retenant bien l’eau, tel que le sable, la vermiculite, la fibre de vieux bulbe ou la tourbe. Ce matériau devra rester humide sans pour autant être détrempé, ainsi les racines de la plante seront-elles maintenues au frais.
Le compost
Vous avez peu de chances d’obtenir de bons résultats en remplissant vos conteneurs avec de la terre ordinaire, car celle-ci a tendance à former une motte compacte que vous ne pourrez jamais arroser correctement. Utilisez plutôt du compost (mélangé ou non à de la terre).
Le rôle de ce compost est de permettre à la plante de bien prendre racine et de se mettre en place. C’est un véritable réservoir d’air, d’eau et d’éléments nutritifs.
Choisissez votre compost en fonction des besoins de la plante, de la période de l’année, de la dimension du conteneur et de la quantité d’engrais liquide que vous comptez ajouter. Si vous habitez dans une région où les hivers sont généralement maussades, vous pouvez utiliser un compost moins riche tant que la luminosité reste faible.
La plupart des composts sont constitués de tourbe ou d’un mélange à base de tourbe. S’ils ne sont pas mélangés à de la terre franche (c’est-à-dire parfaitement équilibrée en argile, humus, sable et calcaire), ils ont l’avantage d’être légers et de ne pas nécessiter forcement une couche de drainage dans le fond du pot ; en revanche, ils vous contraignent à apporter davantage d’engrais liquide à la plante concernée (bien que certains engrais soient suffisamment riches pour la nourrir pendant presque six semaines). Sachez que les composts se dessèchent très vite, car la tourbe joue le rôle d’une éponge : or, un compost complètement sec est difficile à réhumidifier. Il faut l’arroser deux fois par jour, afin qu’il s’humidifie uniformément.
Les sacs de tourbe
Ce sont des sacs de culture, en plastique, remplis d’un compost à base de tourbe et faisant office de conteneurs. Ils sont posés à plat sur le sol, puis découpés sur le dessus suivant les pointillés, et servent à la mise en place des jeunes plants.
Il s’agit là d’un mode de culture coûteux mais idéal pour certaines espèces, telles que tomates ou concombres, ainsi que pour les herbes aromatiques annuelles telles que persil et basilic.
Ces sacs ne peuvent servir qu’une seule fois, mais on peut utiliser leur compost après la récolte : soit pour enrichir la terre du jardin, soit pour faire du compost de rempotage (toutefois, il ne sera alors pas aseptique).
L’arrosage des cultures en conteneurs
Lorsque vous mettez un jeune plant dans un conteneur, arrosez-le abondamment au début pour qu’il prenne racine. Réduisez ensuite les quantités d’eau de façon à conserver simplement l’humidité du compost. Mais recommencez à arroser fréquemment lorsqu’il commence à se développer et à produire.
C’est inutile d’arroser constamment en surface car vous ne ferez que détremper la couche de terre superficielle sans que l’eau puisse atteindre les racines. Il est inutile également de trop arroser, et de créer de cette façon des poches d’eau qui noieraient et asphyxieraient les racines, ou bien provoqueraient des maladies telles que la moisissure grise.
Utilisez un arrosoir à pomme fine et n’arrosez d’abord que quelques secondes avec une pluie fine ; laissez ensuite l’eau s’écouler. Puis, arrosez à nouveau, jusqu’à ce que l’eau sorte par les trous de drainage. Le compost doit être uniformément humide. Ne laissez jamais d’eau dans la soucoupe de récupération sous le pot, pour les raisons citées plus haut ; videz-la si nécessaire le lendemain.
En été, arrosez deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir, lorsque la plante n’est pas au soleil, en sachant que la terre se dessèche beaucoup plus vite dans les pots que dans les jardinières ou tout autre conteneur de grande taille. En hiver par contre, n’arrosez qu’une fois par semaine, et jamais pendant les gelées. Mettez les plantes semi-rustiques à l’abri de la pluie pendant les mois les plus froids.
La jardinière pour fenêtre
Il existe des jardinières pour fenêtre, parfaites pour la culture des fruits et des légumes. Mais, vérifiez d’abord la solidité du rebord de la fenêtre ; puis choisissez une jardinière en fonction de la longueur du rebord et des cultures que vous y ferez. Il n’est guère recommandé cependant de prendre des jardinières de plus de 1,20 m : si votre rebord de fenêtre mesure par exemple 2,70 m, il vaudra donc mieux prendre trois modèles de 90 cm.
Une jardinière, comme tous les autres conteneurs, doit avoir des trous de drainage pour éviter la formation de poches d’eau et le pourrissement des racines pendant les périodes pluvieuses.
Lorsque vous arroserez vos plantes, faites attention à ne pas arroser les passants dans la rue et à ne pas salir le mur : une gouttière en plastique reliée à un tuyau d’évacuation évite ce genre d’incident ; veillez dans ce cas à incliner le fond de la jardinière vers la gouttière, pour faciliter l’évacuation de l’eau. Vous pouvez aussi mettre simplement un plateau de récupération dessous, à condition de ne pas oublier de le vider régulièrement.
Pour remplir une jardinière, recouvrez d’abord les trous de drainage avec des morceaux de terre cuite convexes, puis étalez des gravillons ou des tessons sur 4cm d’épaisseur qui amélioreront le drainage et empêcheront la terre de devenir viciée ou acide. Vient ensuite la terre qui représente un poids important. Choisissez donc un compost à base de tourbe, relativement léger, et mélangez-le à ce qu’il faut de terre pour que cela n’alourdisse pas trop la jardinière. Remplissez-la jusqu’à 2,5 cm au-dessous de son rebord. Si le compost risque de trop alourdir la jardinière ou bien si elle est difficilement accessible, vous avez toujours la possibilité d’y placer simplement des pots avec un plateau de récupération dans le fond : vous pourrez ainsi attraper les pots un par un, sans avoir à faire des acrobaties !
Une exposition trop ensoleillée desséchera le compost. Pour éviter cela, doublez extérieurement votre jardinière avec un coffrage en bois de 6mm d’épaisseur, en laissant entre les deux parois un vide de 1,2 cm que vous rempli rez de sphaigne ou de tourbe sèche en guise d’isolant thermique
Jardinière en bois demi-tonneau
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Pot de jardin pompe à eau en bronze
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Pot de fleurs tonneau
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LE CHOIX DES CULTURES
En France, les cultures sur balcon sont le plus souvent réservées aux fleurs. Pourquoi ne pas faire également pousser des légumes ou des arbres fruitiers ? Rien ne vous empêche de vous constituer un mini- potager. En premier lieu et de préférence, il y a les plantes condimentaires qu’une ménagère est toujours heureuse de trouver à portée de main : persil, cerfeuil, sarriette, ciboulette, ciboule, basilic, céleri, oseille, estragon. Ensuite, il y a les salades : chicorée, laitue pommée et même cresson de fontaine ; puis les plantes de soleil qu’on ne trouve pas toujours dans les potagers, même s’ils sont grands : aubergines, poivrons, tomates, voire melons (à condition de ne pas cultiver en même temps concombres et cornichons, il faut faire un choix). Enfin les plantes retombantes : des fraisiers produisant sur leurs stolons, des concombres et des cornichons, des tomates à port déterminé, ne dépassant pas 50 cm et se cultivant sans taille ; ces plantes retombantes sont très spectaculaires et décoratives…
Si votre balcon est grand, vous pouvez même tenter la culture des légumes-racines : radis, carottes (à consommer râpées), navets, céleris-raves. L’heureux possesseur d’une terrasse pourra même être plus ambitieux car, dans des grands bacs, toutes les cultures, y compris celle des arbres fruitiers nains (pêchers, brugnons, agrumes, cerisiers, pommiers), pourront se faire.
Voici donc de grandes perspectives, réalisables en partie ou en totalité, en fonction de la surface utilisable du balcon, de la solidité des appuis de fenêtre, et aussi, bien entendu, des goûts et des besoins de la famille…