Les poireaux (Allium ampeloprasum porrum – famille : liliacées) sont des plantes vivaces bisannuelles, parfois cultivées comme annuelles dans le cas des variétés précoces.
La période entre la plantation et la récolte est de 30 à 45 semaines.
Taille :
- pour les variétés à fût court, longueur moyenne du fût de 7,5 à 10 cm et diamètre de 7 cm ;
- pour les variétés à fût long, longueur moyenne du fût de 15 à 20 cm et diamètre de 5 cm.
- Il existe également des variétés à fût moyen.
Récolte : 15 à 30 pieds par rang de 3 m, l’écartement adopté.
Le poireau est l’un des aliments les plus nourrissants et les plus riches en vitamines A.
Son fût blanchâtre et allongé, qui peut être consommé seul ou en légume d’accompagnement, a un goût délicat et ses feuilles vert foncé donnent aux potages leur consistance veloutée.
Bien qu’appartenant à la famille des oignons, les poireaux sont bien plus faciles à cultiver que ces derniers.
Ils supportent des sols très divers (à condition qu’ils ne soient pas détrempés) et, contrairement aux oignons, résistent assez bien aux parasites et aux maladies.
La plupart des variétés sont parfaitement robustes et peuvent rester en terre pendant l’hiver.
Si vous semez tôt sous châssis, vous pouvez récolter des poireaux en automne, mais c’est en hiver et au début du printemps que vous les apprécierez le mieux, car, à cette époque de l’année, les légumes sont rares et chers.
Il existe des variétés à fût court, moyen et long ; mais seules les variétés à feuillage vert clair, qui ne résistent guère aux rigueurs de l’hiver, doivent être consommées avant les grands froids.
Sol et emplacement pour la culture des poireaux
Bien que les poireaux tolèrent une grande variété de types de sol, ils poussent mieux dans un terrain léger et humide, fortement fumé à l’occasion d ’une récolte précédente, que dans un sol trop enrichi par un fumage récent qui les rendrait durs ; fibreux et pourvus de trop de feuilles vertes.
Si le sol a besoin de matières organiques, enterrez du compost de jardin bien fermenté et poudreux ou de la tourbe mélangée à du terreau ; ceci juste avant de planter.
Si le sol manque de potasse, ajoutez un engrais riche en ce produit : cendres de bois, poudre d’algues ou sulfate de potasse (les engrais utilisés pour les tomates conviennent très bien) ou macération de consoude.
Dans la rotation des cultures, les poireaux succèdent aux pois ou aux haricots.
Ne les plantez jamais derrière une récolte de pommes de terre primeurs ; ils n’aiment pas les terres fraîchement remuées.
Au moment de choisir le meilleur emplacement dans votre potager, tenez compte du fait qu’en général les poireaux seront laissés en terre pendant tout l’hiver, pour être ramassés au fur et à mesure des besoins, et qu’ils pourront même y rester une année ou plus.
Si vous appliquez strictement votre système de rotation, ne l’oubliez pas, à moins de réserver un emplacement spécial aux cultures à long terme.
Si vous plantez des poireaux tous les ans, changez d’emplacement à chaque fois ; vous diminuerez ainsi le risque de parasites et de maladies.
Semis et culture des poireaux
Les semis peuvent se commencer sur couche chaude dès le mois de janvier, se continuer fin février, sous cloche si possible, et se terminer en mars en pleine terre.
Il y a deux manières de faire ces semis : soit directement à leur place définitive, soit provisoirement sur couche avant repiquage l’été suivant.
Le repiquage constitue un travail supplémentaire mais permet, contrairement aux semis faits directement en place, de gagner de l’espace pendant tout le temps de la germination.
• Les semis directement en place : semez clair (environ 0,2 g par m2). La germination est en général excellente dans des sillons d’un demi-centimètre de profondeur creusés à 20 cm environ les uns des autres. Conservez soigneusement l’excédent de graines car celles-ci peuvent encore servir au bout de trois ans.
Recouvrez les graines de terre finement tamisée, puis effacez les sillons en tassant et arrosez si le sol est sec.
La germination dure de 14 à 21 jours et l’éclaircissage doit commencer aussitôt que possible, quand les jeunes plants ne sont encore que de minces pousses vertes, soit environ 6 semaines après les semis.
Éclaircissez modérément la première fois, quelques plants risquent, en effet, de mourir après cette opération ; puis recommencez un peu plus tard, de façon à avoir un intervalle de 10 cm entre les plants.
• Le repiquage : si vous avez semé sur couche, ou en pépinière d’attente (1 g par m2), les poireaux sont prêts à être repiqués à leur emplacement définitif au milieu du printemps ; ils sont alors à peu près gros comme des crayons et longs d’environ 20 cm.
Les jeunes poireaux supportent mieux le transfert s’ils sont replantés par temps pluvieux. Si le temps est sec, arrosez-les la veille.
Si vous voulez éviter de semer, d’éclaircir et de repiquer, achetez des jeunes poireaux chez votre pépiniériste ou sur les marchés (de plus en plus de producteurs bio en proposent) ; ceux-ci supportent bien le transport et, une fois en terre, démarreront rapidement.
Pour repiquer, servez-vous d’un gros plantoir, ou pistolet à pointe ; faites des trous de 15 cm de profondeur, espacés de 10 à 20 cm suivant la taille des légumes que vous voulez récolter : beaucoup de gens préfèrent le goût des petits poireaux tendres et pas encore mûrs à celui de ceux qui sont devenus énormes.
Vérifiez que les trous sont verticaux ; élargissez-les au besoin en tournant le plantoir et en l’abaissant légèrement ; ils doivent avoir environ 5 cm de diamètre.
Avant la plantation, il convient d’habiller les poireaux, c’est-à-dire de couper les racines à 2 cm du bulbe et les feuilles de moitié ; pour gagner du temps, liez les poireaux en bottillons de 20 en plaçant tous les bulbes au même niveau, puis, à l’aide d’une cisaille à main, coupez toutes les racines d’un coup.
Mettez les jeunes poireaux dans les trous et rebouchez à l’aide du plantoir que vous enfoncerez parallèlement au fût puis que vous basculerez vigoureusement vers la plante.
Arrosez dans le trou de bornage (vous pouvez, au préalable, y introduire un peu de cendres de bois) : comme vous devrez ensuite biner les sillons de temps en temps, les trous vont peu à peu se remplir de terre.
Des poireaux cultivés de cette façon ne seront pas entièrement blanchis ; mais c’est avec les parties vert pâle que vous ferez les meilleures soupes.
Si vous préférez avoir des poireaux complètement blanchis, il vous suffira de les enterrer (voir partie ci-dessous sur le blanchiment).
Une autre façon de cultiver les poireaux est de les planter tous les 25 cm dans une tranchée.
Cette méthode est particulièrement conseillée si votre sol est profond et fertile ; sinon, plantez sur terrain plat.
La tranchée doit avoir 30 cm de profondeur ; s’il y en a plusieurs, espacez-les d’au moins 75 cm pour éviter que leurs parois ne s’écroulent.
Au fond de chaque tranchée, enterrez 7,5 cm de compost de jardin bien fermenté et décomposé; recouvrez de 15 cm de terre ; plantez les poireaux soigneusement, bien verticaux, dans le fond de la tranchée ; arrosez ; puis, avec la terre extraite des tranchées, dressez des buttes (aplaties au sommet) entre les rangées de poireaux.
Elles serviront à la culture de plants à croissance rapide, comme les laitues ou les radis, qui seront récoltés bien avant que vous ayiez besoin de la terre pour enterrer les poireaux pendant leur croissance.
Culture et soins des poireaux
Arrosez abondamment les jeunes plants jusqu’à ce que la croissance ait bien démarré.
Binez régulièrement entre les sillons pour éliminer les mauvaises herbes et pour aérer le sol.
Un binage fréquent maintient la couche superficielle du sol bien émiettée et limite considérablement son évaporation : la terre conserve ainsi mieux son humidité.
Coupez légèrement les feuilles trop longues et encombrantes qui traînent sur le sol ; enlevez à peu près 5 cm aux feuilles extérieures au début de l’été ; puis au milieu de l’été, et une troisième fois, si nécessaire, au début de l’automne.
Blanchiment des poireaux
Blanchir les poireaux accroît la proportion de la plante qui sera consommable et améliore sa saveur qui autrement serait forte et quelque peu âpre.
Commencez le blanchiment vers la mi-automne ; c’est un processus graduel qui doit se faire en plusieurs étapes.
Il y a diverses méthodes de blanchiment, qui sont fonction du mode de culture.
Si les poireaux poussent dans une tranchée, le blanchiment consiste à remplir progressivement cette dernière de terre, jusqu’au niveau des plus basses feuilles, pendant toute la période de croissance.
Ce procédé vous donnera au moins 10 à 15 cm de fût bien blanchi.
Un conseil cependant : la terre utilisée doit être sèche, friable et très fine.
Si elle est humide au moment où vous enterrez, vous risquez la pourriture.
Si elle est en mottes, elle sera peu maniable et ne filtrera pas efficacement la lumière.
Si vous cultivez sur terrain plat, buttez les plants ; le buttage est une opération qui consiste à remonter la terre le long du fût ; elle a pour but de maintenir l’humidité au pied de la plante.
Répétez-la en surélevant le niveau de la surface de 5 cm à chaque fois.
Vous devez protéger les fûts en fixant des colliers autour des poireaux, du bulbe jusqu’à la naissance des feuilles ; ceux-ci peuvent être soit en plastique, soit en terre cuite, ou simplement en papier d’emballage maintenu par des ficelles, des élastiques ou, au besoin, par de fines cannes de bambou ou tout autre tuteur peu encombrant.
Quel que soit le matériau utilisé, le collier doit avoir un diamètre minimum de 7,5 cm ; attachez-le soigneusement avant de remonter la terre.
A mesure que les plants grandissent, ramenez de plus en plus de terre avec la binette, et fixez un autre collier au- dessus du premier.
Cette technique n’est valable que pour de petites cultures.
Vous pouvez également placer des planches sur l’arête de chaque côté du sillon ; elles formeront une sorte de boîte que vous remplirez de terre jusqu’à la hauteur désirée.
Avec ce système, vous pouvez également utiliser du sable argenté, de l’humus de feuilles, ou de la tourbe.
Récolte et conservation des poireaux
Les poireaux peuvent être récoltés sans interruption du milieu de l’automne jusqu’à l’extrême fin du printemps.
La récolte varie selon les variétés et le moment où elles ont été semées.
Les espèces les plus robustes peuvent rester en terre longtemps ; aussi longtemps qu’on en a besoin.
Ne tirez jamais un poireau de force : il est probable qu’il se casserait et qu’il vous resterait dans la main une poignée de feuilles.
Pour le sortir de terre, soulevez-le à l’aide d’une bêche ou d’une fourche à bêcher.
Commencez par les plus gros ; laissez les plus petits jusqu’au printemps car ils continueront leur croissance.
S’il y a un risque de gelée persistante, ramassez les poireaux arrivés à maturité et conservez-les dans du sable à un endroit frais, où vous pourrez les garder environ un mois.
Si, vers la fin de la saison, il vous reste quelques poireaux en terre et que vous ayez besoin de place pour de nouvelles plantations, retirez-les et rangez-les en jauge (dans une tranchée peu profonde), à l’ombre, jusqu’à ce que vous en ayiez l’usage : couchez-les sur le côté, le sommet de la partie feuillue dépassant au-dessus du sol, puis couvrez de terre le reste de la tige.
L’enjaugeage retarde également la montée en graines.
Si vous n’avez pas récolté tous vos poireaux à la fin d’avril, moment où ils vont commencer leur montée en graines, vous pouvez obtenir, avec le surplus, un légume à consommer tout à fait inhabituel, le bulbe, d’une part, ou des graines à semer la saison prochaine, d’autre part ; à vous de choisir.
Pour libérer totalement remplacement destiné à conduire une nouvelle culture (haricots ou tomates, par exemple, ou tout autre légume qui respecte l’assolement), commencez, tout d’abord, par transplanter les poireaux ; transplantez-les si possible en mottes, dans un coin du potager légèrement ombragé ; espacez- les de 20 à 30 cm.
Pour obtenir des bulbes à consommer, pincez ensuite les hampes à fleur dès leur apparition.
Un bulbe se formera à la base de chaque fût ; vous le récolterez en juillet ou en août et l’utiliserez, en faisant votre cuisine, comme les oignons ou les échalotes.
Si vous préférez avoir des graines pour la saison prochaine, laissez monter la hampe florale, qui s’épanouira, à son extrémité, en une inflorescence globuleuse composée de nombreuses petites fleurs verdâtres et rosées, auxquelles succéderont des capsules anguleuses renfermant les graines.
Récoltez en août ou septembre : pour cela, coupez les inflorescences, en conservant une partie de leur tige, et liez-les en bottes que vous suspendrez sous abri.
Quand vous aurez besoin des graines, détachez-les partiellement, placez-les dans un sac de toile et, avec un bâton, frappez le sac.
Les graines vont ainsi se dépouiller de leur capsule ; prenez-les par poignées et soufflez pour éliminer les déchets.
Si vous devez les utiliser immédiatement, trempez-les dans l’eau : le reste des déchets surnage et les graines tombent au fond du récipient.
Il est conseillé de ne faire cette opération de battage que lorsque vous aurez besoin des graines car celles-ci se conservent mieux dans leur capsule que dans un sac.
Parasites et maladies des poireaux
Les poireaux qui sont cultivés selon un système de rotation de cultures, ou qui ne sont pas cultivés tous les ans sur le même terrain, sont relativement peu sensibles aux parasites et aux maladies.
Il en existe pourtant, nous vous décrivons ici les plus courants.
• La teigne du poireau est un redoutable prédateur.
De couleur brune, elle pond des œufs au pied des plants entre le milieu et la fin du printemps.
Ceux-ci deviennent des chenilles vert pâle qui creusent des galeries dans les feuilles et laissent des traînées blanches.
Au fur et à mesure de la progression des galeries, les poireaux perdent leur force, s’affaissent et finissent par mourir.
Pour éviter ce redoutable prédateur, intercalez des semis de carottes et de céleris qui répulsent la teigne ; et si vous avez déjà constaté l’apparition de ces petites bêtes, essayez des pulvérisations de purin de prêle (voir notre article : réussir son purin de prele bio comme un pro), d’absinthe ou de macération de rhubarbe.
• La mouche de l’oignon est un parasite qui s’attaque parfois aux poireaux.
Il est particulièrement nuisible pendant la période larvaire car les vers creusent des galeries dans les fibres de la plante.
L’insecte, qui ressemble à la petite mouche grise des maisons, pond ses œufs au printemps et au début de l’été au pied du poireau, sur les feuilles ou dans la terre.
Comme les oignons, les jeunes poireaux semblent les plus vulnérables.
Protégez- les avec des voiles anti-insectes, et en répandant une préparation insectifuge comme l’infusion de tanaisie.
Les principaux symptômes sont le jaunissement et l’affaissement des feuilles.
Arrachez et détruisez les poireaux infectés.
Prenez garde qu’il ne reste pas de vers dans le sol.
Les mouches étant attirées par l’odeur du fumier frais, ne plantez donc jamais sur un sol qui vient d’être fumé.
• La pourriture blanche est un champignon qui attaque aussi bien les oignons, les échalotes et l’ail que les poireaux et sévit surtout pendant les étés chauds et secs.
Les plantes qui ont poussé trop serrées, sont plus particulièrement vulnérables.
Les poireaux malades ont des feuilles jaunes ; un champignon blanc ou gris couvre la partie enterrée du pied qui tombe en lambeaux de fil blanc.
Les spores du champignon peuvent rester vivaces dans le sol au moins 8 ans, si bien qu’un assolement convenable est la meilleure prévention contre la pourriture blanche.
En préventif, plantez des glaïeuls dans votre jardin potager bio, juste à coté de vos cultures de poireaux ; mais si la maladie s’est installée, arrachez vos poireaux en faisant attention de ne pas contaminer le reste du terrain. La rotation des cultures reste le meilleur moyen d’éviter cette maladie.
Les poireaux qui ont poussé sur un terrain fertile, fumé organiquement, paraissent moins vulnérables.
• La pointe blanche est également un champignon qui apparaît habituellement entre la fin de l’été et la fin de l’hiver.
Les extrémités des feuilles blanchissent et meurent tandis que des taches blanches apparaissent sur les autres parties et sur le fût et que la croissance s’arrête.
Les feuilles malades deviennent aqueuses et minces comme du papier et elles pourris sent souvent.
Déterrez et détruisez les poireaux gravement atteints ; quant aux autres, aspergez-les tous les quinze jours avec un fongicide à base de sulfate de cuivre comme la bouillie bordelaise jusqu’à disparition de toutes les taches.
• La rouille du poireau est une infection due à un champignon.
Elle sévit plus fréquemment quand l’automne et l’hiver sont exceptionnellement doux.
Les poireaux, poussant sur un terrain riche en azote mais pauvre en potasse, sont particulièrement vulnérables.
Les symptômes de la rouille du poireau sont des points oranges et poudreux sur les vieilles feuilles, qui jaunissent ensuite.
Bien que défigurés, les poireaux légèrement atteints de rouille restent consommables.
Pulvériser du purin de prêle ou d’ortie. Renforcer également vos plantes en les arrosant de purin de consoude.
Supprimer et brûler les parties contaminés.
LES VARIÉTÉS DE POIREAUX
Précoces pour l’été
— Géant précoce : très gros fût. Peut se récolter aussi en automne (et même en hiver dans le midi).
— Jaune gros du Poitou : très précoce mais gélif. Surtout cultivé dans l’ouest de la France.
— Gros long d’été : sensible au froid. Bien adapté au midi.
Pour l’automne
— Très gros de Rouen : rustique. Pied énorme et court (5/6 cm de diamètre). Très productif. Peut à la rigueur se cultiver en hiver.
— Monstrueux d’Elbeuf : très gros, très hâtif. Extra.
— Gennevilliers : fût très long et bien blanc. Feuillage vert moyen assez rustique. Peut réussir en hiver.
— Géant de Verrières : fût long, résistant au frais, recommandé pour fin d’automne et début d’hiver.
— Artaban : précoce à fût long, feuillage vert foncé. Récolte d’automne. Valable pour l’hiver.
— Géant de Saulx : gros fût long précoce à feuillage vert.
Pour l’hiver et le printemps
— Bleu de Solaise : tardif, très résistant au froid. Gros fût de longueur moyenne.
— De Liège : feuillage très foncé, bleuté. Parfaite résistance au froid. Il garde un aspect remarquable même jusqu’au printemps.
— Olaf : fût de longueur moyenne, feuillage en éventail vert bleuté foncé. Variété très vigoureuse qui atteint un bon rendement dès le début de l’hiver.
— Malabare : fût de longueur moyenne. Croissance rapide. Précoce. Bonne résistance au froid, mais convient également pour toutes les saisons.
— Electra : précoce et volumineux ; feuillage sombre vert bleuté ; convient également en toutes saisons. Idéal pour petits jardins.
— Saint-Victor : fût moyen, feuillage bleuté, amélioration du Bleu de Solaire. Très résistant au froid.
— Long de Mézières : gros fût long, bien blanc, résistant au froid et aux maladies.
— Platina : fût moyen, feuillage vert foncé très bleuté.
Généralement, les variétés vert foncé et vert bleu sont plus résistantes au froid que les variétés vert clair.